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Îlot Labro – ZAC Route de Toulouse

Bègles, France

Îlot Labro – ZAC Route de Toulouse

Bègles, France

Aménagement des espaces extérieurs d'un programme de 190 logements collectifs

Maître d'ouvrage
SPL La Fabrique de Bordeaux Métropole

Équipe
LAND'ACT / DEMATHIEU BARD Immobilier / VILOGIA / Le COL / BABIN + RENAUD Architectes / RICHTER Architectes et associés / Atelier PROVISOIRE Architectes / VIVIEN (BET Environnement) / Atelier des Bains Douches (association) / Cycles & Manivelles (association)

Calendrier
Concours Lauréat en janvier 2023

Surface
13 341 m²

A tous les étages de la forêt

La forme architecturale a permis de réaliser une occupation dispersée de la parcelle qui libère des continuités paysagères. Celles-ci s’insèrent entre les volumes de logements faisant exister les continuités arborées.

La forêt est un paysage en volume, une présence étagée depuis le sol jusqu’à la canopée. Les unités de voisinage tirent parti de cet étagement.

Depuis la rue Labro, principal point de vue sur le projet, Land’Act a été attentif à rétablir la même logique que celle que l’on longe depuis le Parc de Mussonville, que ce soit à pied, à vélo ou en Tram : une alternance continue et régulière entre espace arborée et volumes fondus dans l’épaisseur du paysage. Le projet paysage prolonge et renforce cette qualité sur les trois limites de la parcelle.

Un paysage habité et raccordé

Le premier élément du projet sont les lisières. Elles sont denses et prennent la forme de forêt sanctuarisée intégrant toutes les strates végétales. Vers l’intérieur, les percées et le cœur de l’ilot, autour duquel gravitent les unités d’habitation, accueillent une forêt dont le socle est libéré de la strate arbustive afin d’y laisser libre la déambulation et les usages. La hauteur de la canopée de cette forêt habitée varie pour apporter de la lumière et dégager les vues. Cette forêt basse accentue l’effet d’une forêt haute centrale accueillant des arbres totem et le cèdre existant dont le volume des houppiers rivalisent avec les bâtiments voisins. Les toitures aménagées et végétalisées des immeubles bas offrent des vues sur la cime des arbres et créent une continuité paysagère.

Hormis le cèdre existant dans l’espace central, les arbres de la forêt habitée haute seront caducs afin de privilégier l’apport de lumière l’hiver. La forêt sanctuarisée périphérique intégrera quant à elle des conifères et des arbustes persistants afin de conserver cet effet de végétation englobante toute l’année.

Des rues dans les arbres

Les galeries-rue hautes prolongent la réflexion autour du système « VELHOME » : accéder à son logement de manière simple et fluide, que ce soit sur deux-roues ou à pied, au travers d’un espace extérieur architecturé aux dimensions élargies, donne la sensation qu’il forme un tout avec ce qui l’entoure et que l’on habite tout un territoire en même temps que son logement.
L’idée fondamentale de VELHOME est celle d’une « rue haute habitée ». Dimensionnée pour pouvoir s’y déplacer à vélo, elle permet aussi les jeux et les rencontres pour les enfants comme pour les adultes. Elle est le ferment des liens de voisinage qui manquent tant dans nos villes. Témoignant de la qualité et de la générosité des espaces, elle s’ouvre largement sur le paysage, ménage des points de vue, apporte la lumière et incite à la flânerie.
L’accès aux logements se fait par un espace plus généreux et cette possibilité d’observer la façade de son logement donne le sentiment d’habiter une maison. Protégée des intempéries et sécurisée, cette rue est le cœur de la vie collective.
Conçus pour faciliter et donc encourager la pratique du vélo, les équipements et les espaces de VELHOME favorisent en réalité une multitude d’usages et rendent la vie quotidienne plus aisée et plus agréable. Ils s’adressent à tous les habitants, y compris les non-cyclistes.

Perspectives sur rue © Jeudi Wang / Vue aérienne, vue en cœur d'îlot et plan © Land'Act

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